Una ventina di relazioni regionali poco redditizie potrebbero scomparire entro dieci anni.
Secondo il presidente della Federazione nazionale degli utenti dei trasporti (FNAUT), 5000 km di linee, quali Morlaix-Roscoff, Limoges-Brive o La-Roche-sur-Yon-Thouars rischiano di saltare. Il punto in comune di queste linee è che coprono dei bacini d'utenza poco attrattivi. Sono utilizzate da pochi utenti e le regioni si mostrano sempre più reticenti nel finanziarle.
Secondo il presidente della FNAUT, la colpa è essenzialmente della SNCF: gli orari sarebbero inadeguati (impossibile arrivare alla grande città capolinea prima delle 10 del mattino, coincidenze mal organizzate con la lunga percorrenza, materiale rotabile vetusto e poco confortevole, panne e ritardi frequenti.
Sono tre attori a decidere del destino di una linea ferroviaria: SNCF, le regioni e RFF.
Ma secondo la FNAUT vi è una strategia di laissez-faire che fa l'interesse di tutti gli attori.
SOCIÉTÉ Lundi 06 Janvier 2014 à 12:55 (mis à jour le 06/01/2014 à 16:20)
SNCF : une vingtaine de lignes TER sur la sellette
Par valeursactuelles.com
Une vingtaine de liaisons en régions peu rentables sont sur la sellette selon la FNAUT. Photo © Wpaozi/SIPA
TER. Une vingtaine de liaisons en régions peu rentables sont sur la sellette selon la FNAUT. Elles pourraient disparaître dans les dix prochaines années.
Le raisonnement du président de la Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) est le suivant : plus la fréquentation d’une ligne est en baisse, plus espacés sont les trains et moins les usagers ne l’empruntent. Jean Sivardière tire alors la sonnette d’alarme : une vingtaine de lignes TER est en passe de disparaître d’ici une dizaine années.
5 000 kilomètres sur la sellette
5 000 kilomètres sont sur la sellette, tels que Morlaix/Roscoff, Limoges/Brive ou encore La-Roche-sur-Yon/Thouars. Le point commun de ces lignes peu profitables est qu’elles couvrent des bassins d’emplois peu attractifs. Elles sont empruntées par peu d’usagers. Par conséquent, les régions se montrent de plus en plus réticentes à les renflouer financièrement.
Le président de la FNAUT cité par Europe 1 pointe du doigt les nombreux problèmes actuels, mettant notamment en cause la SNCF : « les horaires sont inadaptés aux besoins. Par exemple, il est impossible d’arriver avant 10 heures du matin dans la grande ville terminus de la ligne. Les correspondances sont mal organisées avec les trains des grandes lignes. Le matériel est vêtuste, inconfortable et les pannes et les retards sont fréquents » dénonce Jean Sivardière.
Les trois acteurs : SNCF, RFF et les régions
La fermeture d’une ligne ne relève pas du seul pouvoir de la SCNF mais est le fruit de discussions entre la SNCF, la région - qui a le dernier mot en matière de trains régions – et RFF – responsable de l’entretien des lignes.
Mais la FNAUT dénonce une stratégie de laisser-faire que semble déployer les différents acteurs : la SNCF a par exemple tout intérêt à concentrer ses efforts sur les zones davantage peuplées et donc plus rentables.
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